COMPRENDRE LE PARCOURS DES VICTIMES DE VIOLENCES POUR MIEUX LES ACCOMPAGNER
C'est avec un peu de retard que je remercie l’IFSI et l’IFAS d’Abbeville de m’avoir sollicité à l’effet d’intervenir dans le cadre du colloque qui s’est déroulé le 17...
L'ampleur de l'indemnisation va dépendre de la durée de l'Incapacité Temporaire Totale (ITT) c'est-à-dire la période pendant laquelle la victime sera dans l'impossibilité de se livrer à ses activités. L'incapacité temporaire peut être partielle (ITP) la victime peut alors se livrer à certaines de ses activités mais n'a pas récupéré totalement.
Elle dépend également du l'incapacité Permanente Partielle (IPP) c'est-à-dire la perte de la capacité fonctionnelle évaluée sous forme de pourcentage.
L'incapacité permanente partielle peut avoir des répercussions sur la capacité économique de la victime. Il y a alors un préjudice professionnel.
On doit en outre rechercher si la victime a des besoins en aide humaine, temporaires ou définitifs et la durée de ces besoins.
Enfin il faut prendre en compte les souffrances endurées (Pretium doloris), le préjudice esthétique, le préjudice d'agrément.
La modification intervenue le 21 décembre 2006 sur le recours des tiers payeurs a permis d'introduire l'utilisation de la nomenclature dite Dinthilac du nom du Président de la 2ème chambre de la Cour de Cassation qui, à la demande du Secrétariat d'Etat aux droits des victimes avait été désigné pour animer une commission chargée d'élaborer une nomenclature des postes de préjudices.
Celle-ci distingue entre les préjudices temporaires et définitifs, patrimoniaux et extra-patrimoniaux :
Il convient également de prendre en compte de préjudice des victimes par ricochet c'est-à-dire des ayants droits d'une personne décédée mais également de celles qui accompagnent un proche blessé.